• Flight of the behemoth, 2001

    Les fois précédentes, j'écoutais cet abum de Sunno))) sur ma chaîne pour bénéficier des grasses basses qui me semblaient appropriées pour l'album en question, qui a pour objectif de retourner le ventre à coups d'infrabasse. Mais cet envol de behemoth me paraissaît anecdotique, je pouvais faire la cuisine en l'écoutant, et puis lorsque le disque s'arrête: du silence donc, mais rien de fou , seulement l'impression que ce disque me servait seulement à me protéger des agressions sonores émanant de l'extérieur (bruits du voisin, de circulation, travaux etc...). Très décevant n'est-ce pas. D'autant plus que la présence de Masamai Akita (Merzbow) en guest sur deux morceaux me soaûlait plutôt: présence des bruits stridants fuites de gaz typiques de Merzbow, ritournelle au piano décadent digne de mon premier album goth, et pas de gros riff gras et tremblant.

    Mais lors d'une insomnie, j'ai réecouté mais au casque. Et là oui tout redémarre en grande fanfare, on est bien accroché au corps d'un monstre fabuleux qui nous emmène aux pieds de tours immnenses, survole d'impérieuses contrées aux couleurs acides. Notre respiration est soumise au rythme lent et monolithique ( deux trois accords par minute) comme le corps d'une femme enceinte est contrainte par l'évolution du nouveau corps qu'elle conçoit. Et les ritournelles au piano ne m'agacent plus larvés dans la mélasse, déchirés dans la stridance de Merzbow. très beau morceau de fin, dans lequel la batterie apparaît: des coups étouffés et secrets rendent cet objet sombre et présent.


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